Quarante-six procès pour solder l’héritage de Daesh
Cette année, les tribunaux sont encore encombrés d’affaires pour « terrorisme ». La fin judiciaire d’une ère : celle des départs en Syrie et en Irak pour grossir les rangs de Daesh. Mais pas la fin des défis soulevés par la radicalisation.


Des centaines de journalistes, les télés du monde entier sur la place Poelaert de Bruxelles et un palais de justice ultra-sécurisé… C’était le cadre peu ordinaire du procès de la fusillade de la rue du Dries, qui voyait comparaître, en ce début 2018, Sofien Ayari et Salah Abdeslam. Un procès hors-norme, un procès spectacle. Par la présence du prévenu Abdeslam Salah (aujourd’hui condamné), bien sûr. L’ex-ennemi public numéro 1, à travers cette première comparution devant la justice, a préfacé son futur procès parisien pour les attentats du 13 novembre 2015. Mais aussi concédé aux autorités judiciaires belges une sorte de répétition générale du prochain procès des attentats de Bruxelles, dont la date est encore inconnue.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
".... Quarante-six procès pour solder l’héritage de Daesh ..."... ... Un héritage ? Cela laisserait supposer que Daesh est mort... Je ne suis pas convaincu.