Le Festival de Cannes défend «leto», le film de Kirill Sebrennikov assigné à Moscou
Le cinéaste et metteur en scène de théâtre russe Serebrennikov est en résidence surveillée à Moscou, mais son film a débarqué à Cannes et c’est une très bonne chose pour la compétition.


Cannes politique ? Plus que jamais. Avec un soutien aux femmes, aux blacks et aux cinéastes en péril. Le Festival qui ne se veut pas au-dessus des lois mais se place toujours du côté des créateurs, est un espace de liberté unique. Il le restera. Il vient de le réaffirmer en se réjouissant que la justice autorise la présentation du film de Terry Gilliam sélectionné en clôture du festival. L’homme qui tua Don Quichotte sera bien projeté le 19 mai et sortira dans les salles françaises ce même jour, le CNC lui ayant attribué un visa d’exploitation. Il y aura, samedi, une montée des marches 100 % féminine avec la présence d’une centaine de femmes de cinéma. Une façon de bien montrer que la nouvelle décennie qu’entame le festival est aussi une nouvelle ère, post-Weinstein.

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