Pourquoi la création de places d’écoles est un vrai parcours du combattant
Le décret inscription ne cesse de faire parler de lui. La rentrée 2018 risque d’être très tendue à Bruxelles. Pourtant, aucune nouvelle école secondaire n’y ouvrira ses portes. Sur le terrain, les projets de création de places font face à un long chemin semé d’embûches.


Chaque année, c’est la même rengaine. Au mois de mars, à l’issue de la première phase des inscriptions en première secondaire, de nombreux élèves sont laissés sur le carreau. Faute d’avoir obtenu leur premier choix d’école, ils se retrouvent sur liste d’attente. Cette année, la situation est particulièrement tendue (lire par ailleurs). Alors, élus politiques et associations serinent un couplet connu, qu’on peut résumer comme suit : « réviser le décret inscription, c’est compliqué, misons sur la création de places. »
Le gouvernement a débloqué des budgets supplémentaires sous cette législature : 20 millions d’euros par an sont consacrés à la création de places. Mais dans les faits, les annonces de création de nouvelles places sont plutôt rares, et c’est encore pire pour les nouveaux établissements. A Bruxelles, la rentrée 2017 a été exceptionnelle avec l’ouverture de quatre écoles secondaires. En 2018, il n’y en aura pas. Pourquoi ?

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
L'école est une perte de temps pur apprendre un vrai métier pourquoi mettre des cours généraux qui ne serviront pas dans le métier choisi on apprends à l'école un métier manuel exemple chauffagiste en 7ans hors que c'est un métier qui peut s'apprendre avec plus de pratique en 4ans merci les ministres
C'est fou, mais en lisant cet article j'ai l'impression d'être en Afrique. On peut se demander à notre époque au milieu de l'Europe comment cela est possible. Je pense qu'il serait temps d'avoir aux commandes des gens qui pensent.