La grande revanche de Pedro Sanchez
Défait par Mariano Rajoy lors des deux dernières élections législatives, écarté du poste de secrétaire général du parti socialiste il y a un an et demi, Sanchez est devenu hier le nouveau premier ministre espagnol. Contre toute attente.

Il a longtemps applaudi, debout, les députés du parti socialiste (PSOE au Congrès des Députés, avant de les embrasser, un par un, au fur et à mesure qu’ils abandonnaient l’hémicycle. Alors que la présidente du Congrès des députés Ana Pastor venait d’annoncer le résultat de la motion de censure présentée une semaine plus tôt par le PSOE contre Mariano Rajoy, le large sourire qui se dessinait sur le visage de Pedro Sanchez ne parvenait pas à masquer totalement cette pointe d’incrédulité qui l’a accompagnée ces dernières 48 heures. « Je suis conscient de la responsabilité que j’assume et de la situation politique du pays » a lancé dans les couloirs du parlement celui qui est devenu hier le septième premier ministre depuis le retour de la démocratie en Espagne il y a quarante.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire