Soins de santé: la pilule à 267 millions d’euros
Médecins, hôpitaux, dentistes, kiné… tous ces secteurs de l’assurance maladie ont réduit leurs dépenses en 2017. Tous, sauf le pharma qui mange à lui seul pratiquement le boni dégagé par tous les autres. Ça va chauffer à l’Inami.


Point 8, trois mots : « Budget remboursement médicaments ». L’ordre du jour du Comité de l’assurance de l’Inami (le cœur du pouvoir dans les soins de santé) déborde souvent de libellés énigmatiques. Celui-ci pourtant est loin d’être anodin. Les trois mots cachent en fait un vrai malaise à… 267 millions d’euros. Ils recoupent des données livrées au Soir par la Mutualité chrétienne et confirmées par la ministre Maggie de Block. L’analyse du compte 2017 de l’Inami, montre une situation jusque-là inédite : un boni de plusieurs dizaines de millions, boni qui aurait pu se mesurer en centaine de millions si un secteur – le pharma – n’avait pas vu exploser sa facture. Alors que tous les prestataires de soins se disaient étranglés par ce budget placé sous le sceau de l’austérité, il apparaît que de nombreux secteurs présentent en fait un confortable boni. Ainsi, le poste « honoraires médicaux » – qui pompe à lui seul le tiers des moyens de l’assurance santé – laisse un excédent de 82 millions d’euros.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Les "médicaments qui peuvent guérir" sont toujours précédés par des études prospectives et ce parfois(autrefois ??) sur des cobayes tout simplement humains voire encore via des pratiques "brumeuses" qui manifestement commencent ici à générer des interrogations tout autant lucides. Même si les études prospectives , présentent ,semble t il l'avantage de museler certains "paradoxes médicaux" (ces derniers pouvant être interprétés tels des [fake news] involontaires); elles impliquent (ces études prospectives )souvent des problèmes éthiques majeurs.