Kaliningrad, l’hôte européen du Mondial
Après Sotchi et Moscou, place à Kaliningrad. Les Diables rouges ont rejoint l’ancienne capitale de la Prusse orientale, coincée entre la Pologne et la Lituanie, au bord de la mer Baltique, pour y défier l’Angleterre ce jeudi soir. Une enclave russe en plein territoire de l’Union européenne, distante de 1.200 kilomètres du Kremlin, qui ne cesse d’alimenter les fantasmes et les peurs de l’Occident et qui s’est dotée d’un stade ultramoderne de 35.000 places pour la Coupe du monde (l’Arena Baltika) à la demande expresse de Vladimir Poutine.

Kaliningrad, ex-Königsberg (« roi de la montagne »), apparaît comme un grain de poussière sur l’immense carte de la Russie, mais focalise l’attention du monde extérieur depuis que ce territoire de 15.000 km² fut cédé, en guise de compensation, au pouvoir soviétique à la sortie de la deuxième guerre mondiale, après avoir été bombardé à volonté, et renommé en mémoire de l’ex-président du Soviet suprême, Mikhail Kalinine.
L’éclatement de l’URSS et l’entrée de ses voisins dans l’Union européenne ont davantage isolé cette enclave de 900.000 habitants, terre natale du philosophe Emmanuel Kant, qui expose pourtant, chaque année à près d’un million de touristes, son architecture de type « cité médiévale allemande » et ses gigantesques dunes de sables. Les vestiges des fortifications de l’ancienne place des chevaliers Teutoniques (ordre fondé en 1128) finissent de donner à l’environnement un aspect visuel étonnant.

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