Elise, un an après son avortement: «En réalité, je n’étais pas seule à poser un choix»
Elise a 35 ans. Il y a un an, elle a subi un avortement. Elle était en couple – un homme avec qui elle est toujours –, prenait une contraception. Ils ne voulaient simplement pas d’enfant à ce moment-là. Pour Le Soir, elle a accepté de lire la proposition de loi de la majorité et de nous raconter comment ce texte résonne en elle.


J e n’ai jamais été légère avec ma contraception. L’ai-je vomi un jour parce que j’étais malade, l’ai-je oublié ? On oublie toutes au moins une fois sa pilule. Puis, j’ai arrêté de culpabiliser ! » Aujourd’hui, Elise parle librement de l’avortement qu’elle a subi il y a un an. A ses amis, ses connaissances. A la terrasse bondée d’un café, en heure de table, elle a accepté de revenir sur la proposition de loi déposée par les partis de la majorité pour sortir l’IVG du code pénal. Après avoir pris le temps de lire le texte complet, elle nous a confié son sentiment, à la lumière de son vécu.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Bravo à Elise pour ce témoignage courageux, qui énonce quelques vérités montrant qu'il reste beaucoup à faire pour les droits des femmes. Aucune femme ne devrait avoir à justifier sa décision d'avorter : cette obligation revient à pénaliser les plus fragiles et à considérer les femmes comme non-adultes. Le droit d'avorter doit être reconnu comme un droit naturel, lié à la condition même de femme. Elles seules sont pénalisées pour le non-respect de telle ou telle disposition de la loi, dont le délai trop court justement évoqué, pendant que les hommes concernés échappent à toute implication. C'est en effet scandaleux et profondément injuste. Nous (les hommes) devons en avoir honte - et défendre les droits de nos compagnes.
Remarquable argumentation d'Elise