La Belgique en fête après Belgique-Brésil: «C’est si bon»
C’est du bonheur qui coule dans les rues, toutes les rues de la Grand Place avec du rouge partout.


Et soudain, voilà la Bourse. C’est plein. Plein de monde. Sur les escaliers, ils sont agglutinés, ils chantent, ils font la ola. Ho ho ho ho ho ! La clameur est ininterrompue. Les gens – on ne voit que du rouge – marchent, se noient, prennent ce bain de foule. Si bon. Si fort. Si chaud. On se regarde, on se sourit. On est un peu saouls. Une famille avance, le petit garçon tient le drapeau belge dans une main, sa mère voilée a l’autre bout. C’est beau.
Et puis : « Mais c’est toi Fatima ! » On s’embrasse, elle montre les petits films pris dans la rue. Neil, c’est le nom de son fils imprimé à l’arrière de son maillot. Des Diables bien sûr. Tu as un joueur préféré ? « Non tous, je les aime tous. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Madame Delvaux, je vous envie un peu d’arriver à vivre ces événements avec bonheur. Je suis évidemment contente pour les Diables rouges qu’ils aient gagné ce match. Tant qu’à faire, autant que ce soit les Belges qui le remportent. Ayant eu à traverser ma petite ville après la fin du match, je n’ai pas eu le sentiment de voir des gens heureux mais bien des gens complètement surexcités, trouvant là l’occasion de lâcher prise, pas souriants mais hilares jusqu’à la grimace, hurlant leurs tripes plutôt qu’exprimant de la joie, chacun dans son trip d’excitation maximale plutôt que communiant dans la joie. Pour dire la vérité, ils m’ont fait plutôt peur. Qu’il soit si facile d’entraîner les foules dans cette espèce d’hystérie me terrifie même si on peut se réjouir que cela se défoule pour le foot qui jouerait alors le rôle de soupape de sécurité.