Comment la Belgique protège son scrutin contre les ingérences

Message reçu. Dans nos colonnes, il y a un mois, Guy Rapaille, le président du Comité R, le gendarme des services belges de renseignement, mettait en garde contre une ingérence russe dans le processus électoral en Belgique. « Je peux penser effectivement que les Russes pourraient être actifs d’une manière ou d’une autre dans le processus électoral. Ce n’est pas à exclure, même si je n’ai pas d’information précise. J’espère que les services seront attentifs. »

Et c’est manifestement ce qui est en train de se passer. Sans viser uniquement les ingérences russes, le gouvernement fédéral belge prépare un plan dans le but d’éviter une manipulation du processus électoral. Tous les services concernés s’attellent actuellement à l’élaboration d’un plan : la Sûreté de l’Etat, mais aussi les Renseignements militaires, le Centre pour la Cybersécurité. C’est le Centre de crise des Affaires intérieures qui coordonne la mise en place de l’arsenal défensif.