Nicaragua, chronique d’un désastre annoncé
Il y a trois mois, un projet de réforme des retraites réclamé par le FMI mettait le feu aux poudres au Nicargua. Le pouvoir l’a retiré, mais a répondu aux manifestations pacifiques par une violence débridée qui a déjà fait plus de 285 morts. Et le président Ortega a fermé tous les espaces de dialogue.


Il y a plusieurs façons de vérifier si un pouvoir est réellement démocratique, progressiste et à l’écoute de la population. La manière dont les droits des femmes sont – ou pas — respectés peut être un bon indicateur.
Or de ce côté-là, le bilan de Daniel Ortega est depuis longtemps très négatif. Après avoir confisqué le pouvoir au sein du mouvement sandiniste dès les années 90 en faisant le vide autour de lui, l’ancien guérillero qui avait réussi en 1979 à renverser le tyran Somoza a ensuite élaboré, sous une façade de gauche, une politique totalement néolibérale, tendance autoritaire. Jadis proche de l’Eglise de base, celle de la théologie de la libération, il s’est, après son échec à la présidentielle de 2001 rapproché de l’Eglise conservatrice, imposant dès son retour au pouvoir en 2006 une interdiction totale de l’avortement, dans tous les cas.

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