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Affaire Benalla: «Protégé», le mot qui tue l’exemplarité

L’éditorial de Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef.

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Editorialiste en chef Temps de lecture: 3 min

C’est une maxime d’une grande simplicité mais dont on a pu souvent hélas vérifier la pertinence. Le porte-parole d’un ministre belge, qui en savait un bout sur les (dys)fonctionnements inhérents à l’exercice du pouvoir, nous l’avait suggérée : «  Les hommes ou femmes de pouvoir trébuchent rarement sur des affaires gigantesques, mais souvent, simplement, parce qu’ils ont oublié de nouer leurs lacets. À force de ne regarder que vers le haut, ils en oublient que leurs pieds eux, touchent toujours le sol et que c’est un niveau d’action qui mérite aussi toute leur attention. »

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4 Commentaires

  • Posté par Rouvroy A., dimanche 29 juillet 2018, 21:47

    Effectivement, c'est réjouissant de constater que l'exécutif a du . . . "s'exécuter" Ce qui est grandement inquiétant c'est que tout le mouvement LaREM nie ou minimise le caractère fautif des actes de Monsieur Benalla et ne s'offusque pas que la sanction adéquate à son égard n'ait été prise que bien plus tard, sous la pression extérieure, confortant ainsi le caractère si révoltant de "protégé". Tous pourris ? pas vraiment, mais ceux qui perdent la notion de valeur : oui !

  • Posté par Loubiares Pierre, mardi 24 juillet 2018, 0:50

    Quelles en sont les consequences concretes? Qui pourrait en souffrir/beneficier de cette mise en scene et comment? Pourquoi ces revelations ont-elles attendu la fin du Mondial? Si c’est une manipulation elle est tres reussie!

  • Posté par Bigdeli Faramarz, lundi 23 juillet 2018, 16:47

    La couverture médiatique en Belgique de ce fait (ou dirais-je méfait) en France est hors de proportion. On en parle comme s’il s’agissait d’une affaire d’etat En Belgique. Assez de suivre dans les moindres détails ce qui se passe en France et puis, assez de donneur de lecon qu’est l’auteur.

  • Posté par Monsieur Alain, lundi 23 juillet 2018, 11:55

    Ben oui, parce que tout le reste n'est que tristesse.

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