Affaire Benalla: «Protégé», le mot qui tue l’exemplarité
L’éditorial de Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef.


C’est une maxime d’une grande simplicité mais dont on a pu souvent hélas vérifier la pertinence. Le porte-parole d’un ministre belge, qui en savait un bout sur les (dys)fonctionnements inhérents à l’exercice du pouvoir, nous l’avait suggérée : « Les hommes ou femmes de pouvoir trébuchent rarement sur des affaires gigantesques, mais souvent, simplement, parce qu’ils ont oublié de nouer leurs lacets. À force de ne regarder que vers le haut, ils en oublient que leurs pieds eux, touchent toujours le sol et que c’est un niveau d’action qui mérite aussi toute leur attention. »

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Effectivement, c'est réjouissant de constater que l'exécutif a du . . . "s'exécuter" Ce qui est grandement inquiétant c'est que tout le mouvement LaREM nie ou minimise le caractère fautif des actes de Monsieur Benalla et ne s'offusque pas que la sanction adéquate à son égard n'ait été prise que bien plus tard, sous la pression extérieure, confortant ainsi le caractère si révoltant de "protégé". Tous pourris ? pas vraiment, mais ceux qui perdent la notion de valeur : oui !
Quelles en sont les consequences concretes? Qui pourrait en souffrir/beneficier de cette mise en scene et comment? Pourquoi ces revelations ont-elles attendu la fin du Mondial? Si c’est une manipulation elle est tres reussie!
La couverture médiatique en Belgique de ce fait (ou dirais-je méfait) en France est hors de proportion. On en parle comme s’il s’agissait d’une affaire d’etat En Belgique. Assez de suivre dans les moindres détails ce qui se passe en France et puis, assez de donneur de lecon qu’est l’auteur.
Ben oui, parce que tout le reste n'est que tristesse.