Affaire Benalla: l’Elysée se retrouve dos au mur
Les auditions du ministre de l’Intérieur et du préfet de police de Paris ont permis de lever le voile sur certains pans de l’affaire Benalla. Michel Delpuech, qui dénonce un « copinage malsain », renvoie l’Elysée à ses responsabilités. Du côté de la présidence de la République, le silence est toujours d’or.


Près de six heures d’auditions, des questions à la pelle, des réponses tantôt précises, tantôt brumeuses, des déclarations chocs… et un silence de plus en plus assourdissant du côté de l’Elysée. La commission des lois de l’Assemblée nationale a auditionné ce lundi deux protagonistes clefs pour tenter de lever le voile qui recouvre l’affaire Benalla depuis les révélations du « Monde » : Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur et Michel Delpuech, préfet de police de Paris. Deux hommes dont la proximité n’est pas à prouver (quand le premier était maire socialiste de Lyon, le second était préfet du Rhône et de la région Rhône-Alpes) qui sont passés sur le gril de députés avides de réponses… et qui bénéficient, côté opposition, d’une fenêtre de tir inédite depuis jeudi dernier, pour descendre la présidence en flammes.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
On peut se poser la question : quelle confiance à le politique dans ses deux instituons qui sont les garants de l'Etat , la gendarmerie et la police nationale pour confier la sécurité du président à des " barbouzes " ?
Ce qui interpelle aussi c'est l'acharnement de l'opposition qui parle d'affaire d'état et dont l'objectif est de faire tomber le pouvoir avant que l'enquête pénale en cours ne soit clôturée . Il y a aussi le fait que les deux victimes n'ont pas déposé de plainte contre Monsieur Benalla.