Le «Caraibos» termine à la 25e place du Tour Voile

’équipage bruxellois, composé du skipper Olivier Gagliani qui prenait part à son troisième Tour et de quatre novices (Pierre Renaud, Hugues de Prémare, Pierre Boulbin et Paul-Antoine Jacopy), aura vécu une belle expérience. Mais une expérience éreintante. « C’était une aventure humaine incroyable », s’exclamait Olivier Gagliani depuis Nice, ville qui accueillait l’arrivée du Tour Voile, malgré le fait qu’il ait raté quatre jours de compétition car il a dû rentrer à Bruxelles en plein milieu du Tour pour des raisons professionnelles. « C’était également parfois un peu difficile car on avait une petite équipe en comparaison aux autres. On a tout fait ensemble pendant plus de deux semaines. On roulait ensemble. On montait et démontait nous-mêmes le bateau tous ensemble à chaque nouvelle étape alors que nos concurrents pouvaient compter sur des plus gros staffs qui faisaient cela à leur place. Cela signifiait qu’on dormait moins. Mais dans un autre sens, je trouve que cela renforçait l’implication de chacun dans le projet. Je suis en tout cas ravi d’avoir pu partager cette expérience avec mes jeunes coéquipiers. On a parfois manqué un peu d’expérience comme lors des virages aux bouées où on prenait parfois deux ou trois secondes de plus que les équipes aguerries, mais c’est normal. » Pierre Renaud, un des jeunes membres de l’équipage, était de son côté ravi d’avoir pris part à son premier Tour. « On avait une bonne cohésion dans l’équipe », explique-t-il. « On était tous dans la même optique pour essayer de compenser le retard. Ce n’était pas toujours facile de monter et démonter à chaque fois le bateau. Mais le groupe était soudé et on a réussi à garder la tête froide. Et surtout, on a conservé la dimension de plaisir. » « De merveilleux souvenirs » Si l’expérience fut belle pour l’équipage bruxellois, sportivement toutefois, il termine à l’avant-dernière place, laissant uniquement le « Delft Challenge », un bateau néerlandais, derrière lui. « La grande différence, c’est qu’on s’est retrouvé face à des équipages qui étaient beaucoup plus entraînés que nous », explique Mady Fobert, responsable de l’équipe « Bel-Yachting ». « On a reçu les budgets que très tard et on a également eu accès au bateau qu’assez tardivement. L’idéal serait d’avoir un budget plus conséquent pour les années à venir et également plus d’entraînements où on a des bateaux à côté de nous sur la mer. Car bien souvent, on navigue seul. Mais on n’a pas du tout été ridicules. J’ai vu un équipage enthousiaste et motivé au sein duquel régnait une belle ambiance. Cela fera des merveilleux souvenirs, surtout pour les jeunes. Même s’ils ne s’imaginaient probablement pas que ce serait aussi dur. » Après plus de deux semaines d’efforts intenses, l’équipage va désormais pouvoir prendre un repos bien mérité.

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