À Téhéran, le président Rohani se retrouve sans «plan B»…
Avec le retour des sanctions économiques américaines agressives, le président Hassan Rohani, modéré, se retrouve affaibli et sans solution commode.


Dans son bureau présidentiel, à Téhéran, Hassan Rohani passe des jours sombres ces derniers temps. Et le pire est sans doute à venir, avec la mise en œuvre effective de la première partie des sanctions américaines ce mardi 7 août. Depuis une semaine, des manifestations et des grèves éclatent dans de nombreuses villes d’Iran pour protester contre la cherté de la vie notamment due à la chute vertigineuse du rial, qui a perdu en six mois près de deux tiers de sa valeur face au dollar. L’ampleur des démonstrations de rue reste malaisée à apprécier car les médias ont été soumis à de sévères restrictions et les réseaux sociaux donnent des échos à la fiabilité aléatoire. Mais personne, au sommet de l’État, ne songerait à nier le mécontentement populaire.

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