Réfugiés: la nouvelle parade des avocats
Ils défendent l’« absolue nécessité » de leur dossier, pour obtenir du tribunal que la partie adverse (dans leurs cas, Fedasil ou l’Office des Etrangers) n’ait connaissance du dossier qu’en fin de procédure.
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Le jeune Afghan, qui avait contraint l’Etat belge à lui trouver une place d’accueil (Le Soir d’hier), était encore en centre fermé ce jeudi. Il y restera au moins jusque mercredi prochain, nous a signalé son avocat, François Roland, qui a introduit hier une requête de mise en liberté de son client auprès de la Chambre du conseil.
François Roland et d’autres avocats essayent actuellement de défendre les demandeurs d’asile qui attendent, pendant plusieurs jours et sans aucun logement, d’être enregistrés à l’Office des étrangers. Par quelle stratégie ? En défendant l’« absolue nécessité » de leur dossier. La procédure sur requête unilatérale pour absolue nécessité implique que la partie adverse (dans ce cas-ci, Fedasil ou l’Office des Etrangers) n’ait connaissance du dossier qu’en fin de procédure.

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