Trois visages et Jafar Panahi continue de créer


Sur l’écran, l’Iranien Panahi joue son propre rôle, celui du cinéaste ami accompagnant la célèbre actrice Behnaz Jafari à la recherche d’une jeune fille implorant son aide via une troublante vidéo de son suicide pour échapper à sa famille conservatrice… Ensemble, ils prennent la route en direction du village de la jeune fille, dans les montagnes reculées du Nord-Ouest où les traditions dictent encore la vie locale et où vouloir devenir « saltimbanque », surtout pour une femme, est très mal vu.
Le dispositif narratif fait penser au cinéma de Kiarostami. Panahi, qui fut son assistant, s’inscrit dans la ligne pure et droite du maître trop tôt disparu. En amenant la simplicité au rang de l’art, il lui reste fidèle et lui rend un vibrant hommage.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire