Le Pen, Sarkozy et Trump, fossoyeurs des mots
Vincent Engel analyse comment la perte de sens des mots affecte le débat public.

Il ne s’agit pas de donner à Donald plus d’importance qu’il n’en a – et je ne parle pas du canard râleur créé par Disney, dont le langage est d’ailleurs plutôt incompréhensible – mais bien d’inscrire les frasques du candidat républicain aux élections présidentielles américaines dans une perspective plus large. Isolés, ses propos et ses déclarations n’auraient aucun intérêt ; ils en ont, par contre, lorsqu’on considère ce phénomène dans un processus déjà ancien, qui ne fait que s’amplifier, d’érosion et d’affaiblissement de la langue et des valeurs qu’elle nomme.

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