Antonio Brencich, professeur d’ingénierie à Gênes: «Le pont Morandi est le fruit d’un échec de conception gravissime»
Depuis des années, Antonio Brencich, professeur d’ingénierie à l’université de Gênes, souligne la gravité des fragilités structurelles du pont Morandi, qui s’est effondré mardi dernier, causant la mort d’au moins 39 personnes et une quinzaine de blessés graves

Depuis Rome
En 2016 déjà, Antonio Brencich expliquait clairement au média italien Primocanale que ce colossal viaduc devait impérativement être remplacé puisqu’il représentait « un échec de l’ingénierie » qui n’avait plus lieu d’être.
Vos propos du passé ressemblent à une prémonition qui aurait dû être immédiatement prise au sérieux…

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Comme me le faisait remarquer un ami ingénieur, les ponts routiers construit dans les années 60 du siècle passé n'ont probablement pas été conçus en fonction du trafic actuel, trafic devenu rien moins qu' inimaginable, et cela mondialement s'entend... Ce pont, comme des milliers d'autres, d'ailleurs, indépendamment de ses défauts de naissance comme le prétend ce professeur Brencich, a du vieillir prématurément "torturé" de plus en plus violemment, surtout par les millions de camions toujours de plus en plus imposants qui lui ont passé dessus...
N'empêche que le béton armé, matériel composite de tiges de fer qui rouille et de ciment qui s'effrite, a une durée de vie bien moindre que les ponts romains, empilements de blocs de pierre compacte peu sensible à la corrosion ...