Les centres pour demandeurs d’asile en grève
Des économies vont être faites sur les budgets des centres Fedasil. L’accueil pourrait être confié à des sociétés de gardiennage et la préparation des repas serait assurée par une société privée. Le personnel fulmine. Reportage à Jodoigne.


A l’écart du centre de Jodoigne, au bout de la chaussée de Hannut, une vingtaine de militants syndicaux de la CGSP et de la CSC bloquent les grilles blanches du centre d’accueil pour demandeurs d’asile d’une capacité de 330 places sont 221 occupées actuellement. L’ambiance est bon enfant. Ici, certains échangent des idées autour d’un café. Là, d’autres maintiennent les braises du barbecue censé nourrir en pains saucisse les grévistes de faction pour toute la journée. A l’entrée du parking, des policiers veillent au grain à la plus grande surprise de ceux qui composent le piquet. « Nous sommes là pour protester contre une mesure du gouvernement qui veut retirer une vingtaine de millions d’euros à notre budget, dont huit rien que chez Fedasil, lance un gréviste. Nous voulons juste faire entendre notre voix et en aucun cas détruire quoi que ce soit. D’ailleurs, notre direction soutient notre mouvement. Preuve de nos bonnes intentions, nous avons interdit la présence d’alcool ou de bière.

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