«Gentleman Kofi», apôtre de la paix rattrapé par le chaos du monde
De son Afrique natale à l’Amérique, les grands dirigeants rendent hommage à l’ancien secrétaire général de l’ONU et prix Nobel de la paix, décédé samedi. Kofi Annan a été au centre de la diplomatie mondiale pendant une décennie troublée. Et, malgré un bilan terni par quelques échecs cuisants, sa dimension humaine et sa détermination opiniâtre font l’unanimité.


Kofi Annan n’était déjà plus secrétaire-général de l’ONU en février 2012, mais il avait accepté d’endosser une dernière responsabilité, pour alléger le fardeau de son successeur Ban Ki moon : mener une mission de bons offices en Syrie. L’aventure fut de courte durée, la mission impossible. Face à l’escalade de la violence, redoutant que la poignée d’observateurs onusiens déployés sur le terrain soit prise pour cible, le Ghanéen Prix Nobel de la Paix 2001 avait rapidement jeté l’éponge, déplorant les dissensions entre grandes puissances. « J’ai perdu mes troupes sur le chemin de Damas », avait-il lâché, mâchoire serrée. La paix hors d’atteinte, les armes allaient continuer à parler, pour longtemps.

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