«L’Etat Volksunie» a silencieusement remplacé «l’Etat CVP»
Un nombre impressionnant de personnalités de la politique fédérale et communautaire flamande sont les héritiers directs du parti nationaliste disparu en 2001…


Prenez la photo de famille de l’actuel gouvernement flamand. Quel parti politique a fourni le plus grand nombre de ministres ? Concrètement, c’est la Volksunie, le parti flamand qui a éclaté en 2001. Le ministre-président flamand Geert Bourgeois, de la N-VA, en était membre, comme les ministres Ben Weyts et Liesbeth Homans ; le vice-ministre-président libéral Bart Tommelein fut, dans sa jeunesse, président des jeunes de la Volksunie, et Sven Gatz (Open VLD) fut député pour la VU-ID, étant membre du mouvement ID21 de Bert Anciaux. La moitié du gouvernement flamand a donc gagné ses galons dans l’ancien parti nationaliste ; et au lieu de parler encore d’un État CVP, il est peut-être plus juste de parler, en Flandre, d’un État Volksunie.
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Posté par Jules Vandeweyer, mercredi 29 août 2018, 8:50
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Posté par delpierre bernard, jeudi 23 août 2018, 21:17
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Posté par Bricourt Noela, jeudi 23 août 2018, 8:05
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Posté par Poullet Albert, mercredi 22 août 2018, 18:40
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Posté par Petre Eric, mercredi 22 août 2018, 16:41
Plus de commentairesGageons que la Flandre ne "lâchera" pas la Wallonie, son principal client (40% du chiffre d'affaires). Confédéralisme oui, séparatisme, non. Comment les Wallons pourraient-ils demander l'annexion à la France? Par quel processus?
Jamais la Flandre n'abandonnera Bruxelles et donc, compte tenu des divergences politiques conséquentes entre le Nord et le Sud, l'extension du fédéralisme à son maximum sera poursuivie par transfert de compétences et surtout des responsabilités financières. Ce n'est jamais que la concrétisation du vote généralisé des députés du parlement flamand en 1997ou 1998 ( à la seule exception des écolos) pour une marche continue vers le confederalisme.
Et pendant tout ce temps là, certains politiciens du sud du pays se reposaient sur leurs lauriers ne créant pas jusqu'il y a peu les conditions pour permettre à la population de trouver du travail; mais au contraire pour une part d'entre eux récoltant des voix parfois par la victimisation à outrance. Et ce qui devait arriver arriva.
la peste flamingante
La Flandre n'est pas sotte au point de choisir le séparatisme, surtout après l'exemple catalan. On constatera simplement l'impossibilité de constituer une majorité fédérale (dés 2019?) comme prévu depuis longtemps par De Wever (l'évaporation de la Belgique) L'ensemble des compétences seront transférées aux régions. Rapidement la Flandre fera le siège économique de Bruxelles qui tombera sans grandes difficultés contre quelques garanties qui dureront au mieux une génération. De même la Wallonie, faute de viabilité économique, n'aura d'autre choix que celui de la raison en s'ouvrant à l'annexion française. La parenthèse historique belge sera tournée.