Nicolás Sánchez-Albornoz: «Le Valle de los Caídos ne pourra jamais être un monument de réconciliation»
Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez avait annoncé dès son investiture, en juin dernier, sa volonté d’exhumer les restes du dictateur Franco du mausolée du Valle de los Caídos (« la vallée de ceux qui sont tombés »), situé à 50 km au nord-ouest de Madrid. Depuis ce vendredi, le processus est officiellement lancé et devrait culminer « avant la fin de l’année », selon la numéro deux du gouvernement Carmen Calvo

Depuis Barcelone,
Composé d’une abbaye et d’une basilique surmontées d’une croix de 130 mètres de haut, le monument du Valle de los Caídos a été imaginé par le dictateur Franco lui-même pour célébrer sa victoire à la fin de la Guerre Civile. Construit entre 1940 et 1958 par des milliers de prisonniers républicains, il est aujourd’hui un lieu controversé où reposent 34.000 morts de la guerre, dont 10.000 opposants républicains, aux côtés du dictateur.
Pour Nicolás Sánchez-Albornoz (Madrid, 1926), historien et dernier prisonnier connu du Valle de los Caídos, cette annonce marque le début d’une nouvelle ère pour le pays qui fêtera cet automne quarante années de démocratie.

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