Au micro, les souffrances de Monsieur Hulot
Le ministre français de la Transition écologique n’a pas voulu se résigner à la « politique des petits pas ». Constatant son impuissance, il quitte le gouvernement. Un départ qui prive l’équipe d’Edouard Philippe de sa pièce maîtresse et plonge Emmanuel Macron, déjà en difficulté, dans l’embarras.


Depuis Paris,
Personne n’était au courant de sa décision. Ni au sommet de l’Etat. Ni dans l’intimité de sa famille.
Il est même presque permis de douter que ce grand tourmenté, en conflit permanent avec sa conscience, n’avait pas averti son for intérieur… Avant que la lumière rouge s’allume dans le studio de France Inter, ce mardi, Nicolat Hulot avait même laissé penser qu’il resterait. Et puis, à huit heures vingt, ces mots qui resteront pour l’histoire . « Je ne veux plus me mentir. Je prends la décision de quitter le gouvernement », dit le ministre de la Transition écologique d’une voix blanche.
Même Léa Salamé ne semble pas croire tout de suite au séisme. « Vous êtes sérieux ? »

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Quand un Président et un gouvernement empêchent sciemment un ministre de réaliser le moindre de ses engagements , on ne peut que féliciter ce dernier de le reconnaître honnêtement et d'en tirer les conséquences logiques dont celle de démissionner de son poste . Espérons maintenant que Monsieur Hulot aura le courage de dénoncer haut et fort le mépris d'un grand nombre de responsables politiques ( français et autres ) pour la préservation de notre environnement et de la qualité de vie des générations à venir . Je pense que les Ecologistes européens auraient tout intérêt à quitter le monde de la politique pour redevenir un grand mouvement d'information et de lobbying ( dans le bon sens du terme ) susceptible d'influencer ces gouvernements ( le plus souvent de droite ) totalement " dévoués " au monde de la finance .
Une démission chantage encore une fois c est très à la mode