Un plan pour limiter le bruit à Bruxelles
Un habitant de la capitale sur deux souffre de l’effet du bruit sur sa santé. La ministre Fremault présentera début septembre son plan d’action.

Les risques liés à une surexposition au bruit sont nombreux : troubles du sommeil, hypertension, accélération du rythme cardiaque, troubles de l’audition, augmentation du stress… La cartographie des nuisances sonores en Région bruxelloise, montre que la superposition du trafic routier, des avions et des trains expose d’importantes parties de la Région à un bruit considérable. De jour, montrent les chiffres, 431.000 personnes (36 % de la population) sont exposées à des niveaux « très bruyants » – de 65 à plus de 75 dB(A) –, soit 31 % des habitations, 18 % des écoles et 20 % des hôpitaux. De nuit, 103.800 personnes sont encore affectées par des niveaux très bruyants.
La ministre de l’Environnement Céline Fremault a décidé d’agir. Elle présentera à la mi-septembre un plan de lutte contre le bruit, qui s’intitulera « Quiet Brussels », afin de mettre l’accent sur le calme – la conservation des lieux de tranquillité et l’amélioration des situations problématiques.
La nuisance majeure à Bruxelles est le trafic routier. Le plan recommande l’apaisement du trafic notamment via l’extension des zones 30 prioritairement à proximité des écoles et des hôpitaux, le soutien à des flottes de transport public et privé plus silencieuses ou l’utilisation de revêtements plus silencieux.
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L'occasion de rappeler l'intérêt de passer à l'électromobilité : la voiture électrique n'émet aucun bruit de moteur (visitez www.amperes.be).