En Birmanie, la démocratie d’Aung San Suu Kyi fait marche arrière

Une instruction truquée, un verdict injuste : deux journalistes birmans ont été condamnés à sept ans de prison. L’image de l’ex-opposante Aung San Suu Kyi, elle, sort encore plus ternie de cette affaire.

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Journaliste au service Monde

Par Véronique Kiesel

Publié le 3/09/2018 à 20:01 Temps de lecture: 3 min

C’est un triste jour pour le Myanmar (Birmanie), pour les journalistes de Reuters Wa Lone et Kyaw Soe Oo, et pour la presse partout dans le monde ». L’éditeur en chef de Reuters, Stephen J. Alder a ainsi commenté la condamnation à sept ans de prison infligée ce lundi à deux jeunes (28 et 32 ans) et courageux journalistes birmans qui travaillaient pour l’agence Reuters sur les massacres de civils rohingyas il y a un an. Avant d’ajouter que Reuters ne resterait pas sans rien faire alors que ses journalistes « subissent cette injustice : nous allons évaluer comment il convient d’agir, et notamment s’il convient de chercher de l’aide au niveau international », car ce verdict a « pour but de museler les enquêtes et d’intimider la presse ».

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1 Commentaire

Posté par Monsieur Alain, lundi 3 septembre 2018, 21:45

Article courageux et lucide, dans "Le Soir". C'est le premier en sept ans qui fustige l'attitude de ASSK. Tout au long de son parcours, dans ses publications comme à l'occasion de la remise de tous ses prix prestigieux, JAMAIS ASSK n'a pipé un mot sur les rohingyas. La crédibilité et le poids moral de toutes ces universités, de toutes ces (nos) institutions occidentales en prend un sacré coup. Qui est la vraie ASSK ? Celle de maintenant qui aurait tout simulé avant son arrivée au pouvoir ou la résistante et philosophe courageuse d'avant, complètement dépassée quand il s'agit de transformer aujourd'hui sa pensée en actes concrets ?

Posté par Monsieur Alain, lundi 3 septembre 2018, 21:45

Article courageux et lucide, dans "Le Soir". C'est le premier en sept ans qui fustige l'attitude de ASSK. Tout au long de son parcours, dans ses publications comme à l'occasion de la remise de tous ses prix prestigieux, JAMAIS ASSK n'a pipé un mot sur les rohingyas. La crédibilité et le poids moral de toutes ces universités, de toutes ces (nos) institutions occidentales en prend un sacré coup. Qui est la vraie ASSK ? Celle de maintenant qui aurait tout simulé avant son arrivée au pouvoir ou la résistante et philosophe courageuse d'avant, complètement dépassée quand il s'agit de transformer aujourd'hui sa pensée en actes concrets ?