Les raisons de la colère policière
Cinq points agacent particulièrement les organisations syndicales policières. Au menu : réforme des instances disciplinaires, congé pour maladie, salaires, pénurie et pensions.

1.
Discipline : tout pouvoir au chef de corps ?
Voilà la principale pierre d’achoppement entre la police et son ministre de tutelle. Celle que le débat en comité de concertation avec les organisations syndicales devra désamorcer, sous peine d’une réaction costaude du personnel. Il s’agit d’une réforme du statut disciplinaire du policier.
Aujourd’hui, en cas de faute « légère », le chef de corps était compétent pour décider et appliquer une sanction. Mais en cas de faute plus grave, des commissions disciplinaires supérieures prenaient le relais. A l’image du Conseil de police, où siègent notamment les bourgmestres. Cette organisation sauterait demain, et tous les pouvoirs disciplinaires tomberaient entre les mains du chef de corps.

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