Sondage: faut-il modifier la règle concernant l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir?
La rentrée est l’occasion d’interroger les dogmes et les absurdités de la langue française. Et l’occasion pour Le Soir de savoir ce que vous en pensez.

E mployé avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct quand celui-ci le précède (les crêpes que j’ai mangées). Par contre, si le complément suit le participe, il reste invariable (j’ai mangé les crêpes). ».
Cette petite règle de grammaire de la langue française a été sacralisée et ne demandez pas aux traditionalistes de revenir dessus. Mais comme le rappellent Jérôme Piron et Arnaud Hoedt, cette règle trouve son origine dans la distraction d’un moine copiste. Alors faut-il adapter la règle ?
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir17 Commentaires
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Posté par Amant Alexandre, mardi 4 septembre 2018, 17:26
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Posté par Snyers Damien, mercredi 5 septembre 2018, 9:12
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Posté par Godard Guy, mardi 4 septembre 2018, 22:23
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Posté par Steens Frédéric, mardi 4 septembre 2018, 16:06
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Posté par stals jean, mardi 4 septembre 2018, 14:29
Plus de commentairesEn abolissant la règle, cette phrase est impossible à comprendre: " La mort de cet homme que j'ai tant désiré. " Ce serait toute la richesse de la grammaire française que l'on ébranlerait en cas d'abolition.
Connaissez-vous un contexte où ça pose problème? Parce qu'on ne dira jamais la phrase seule, et en contexte, je ne sais pas si ça pourrait poser problème.
N'oublions pas que désiré et désirée se prononcent de la même façon. Il faut donc veiller à la construction de la phrase selon ce qu'on veut faire comprendre.
A force de vouloir simplifier à hue et à dia on risque fort de voir au final la paresse intellectuelle acquérir des lettres de noblesse qu'elle ne mérite pas.
Que cette règle de grammaire trouve sont origine par la distraction d'un moine copiste, je n'en crois rien si je me réfère au "participe passé" employé avec avoir, chapitre largement expliqué dans le "code orthographique et grammatical" de René Thimonnier. Ouvrage qui à sa sortie avait été couronné par l' Académie française. Depuis une quarantaine d'années je n'ai jamais cessé de consulter ce manuel toujours avec autant de bonheur. En effet, "l'enseignement raisonné de l'orthographe" comme le préconisait René Thimonnier, grammairien, mais également professeur de Lettres et de philosophie, décédé en 1989, ne peut laisser indifférent celles et ceux pour qui écrire en faisant le moins de faute d'orthographe possible est avant tout un réel et véritable plaisir...