Un palais aquatique «C’est pas moi, c’est l’autre»
Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef.


C’est biblique et michelangelesque. » S’il écrivait aujourd’hui, Paul Verlaine devrait ajouter « aquatique » pour compléter son portrait du palais de justice de Bruxelles. Ce dernier adjectif ne doit rien à l’effet initial recherché par son architecte, mais a tout à faire avec l’imbroglio qui préside à la restauration de ce bâtiment dont la lente et profonde déglingue s’est érigée en symbole d’une sorte d’incurie nationale. L’architecte Garnier, qui réalisa l’Opéra de Paris, ne pourrait en tout cas plus dire du bâtiment titanesque de la place Poelaert qu’il s’agit d’« un monstre de qualité » vu qu’il est devenu un monstre tout court.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Il faut rappeler que l'entretien du Palais de Justice, tout comme celui des Musées Royaux (des Beaux-Arts en particulier) ou du Conservatoire de Bruxelles, incombe à la régie des bâtiments. Jamais les trois joyaux de la Place Poelaert ou de la Rue de la Régence n'ont été l'objet d'un entretien un tant soit peu proactif. Au mieux des projets dans un futur improbable "pour mener des analyses" ou "examiner la situation". La belle affaire. La Régie n'a-t-elle jamais fait l'objet d'audit pour en examiner le fonctionnement, les choix, les dépenses, les responsabilités?
laxisme, incompétence, irresponsabilité des pouvoirs publics : affligeant !