Défi sur le plan mobilité Good Move: «L’intégration tarifaire est au point mort»

Un projet de plan de mobilité, et puis après ? Le document dont Le Soira donné les détails ce jeudi va être soumis aux acteurs du secteur dans la capitale. Il sera ensuite finalisé par l’administration et entamera ensuite son parcours politique non sans avoir été soumis une dernière fois au regard d’experts étrangers. Ce n’est qu’après que les arbitrages commenceront. Pour Marc Loewenstein, député régional Défi plutôt favorable à la vision du plan, il faut en tout cas « éviter que ce dernier soit un ramassis de mesures aussi belles les unes que les autres mais qui ne vont pas se réaliser, soit par manque de moyens humains ou financiers. Il faudra quelque chose de réaliste ».

Partisan de la tarification kilométrique –« pour l’instant, on gratte les fonds de tiroir pour financer la mobilité »– il insiste également sur le suivi de l’audit de Bruxelles-Mobilité, sur l’importance de faire avancer l’intégration tarifaire entre les différents opérateurs de transport public à Bruxelles. Un dossier déjà ancien, une demande du panel citoyen, mais qui ne semble pas avoir avancé d’un pouce. « Chaque opérateur continue à investir à grands frais dans son coin en espérant imposer aux autres sa méthode de paiement. Pourtant l’intégration tarifaire est un des éléments qui a été mis en avant par les citoyens lors de la consultation ». Autre idée en rade, la communauté métropolitaine : « Le dossier est mort pour l’instant. Il faut le ranimer. Mais la concertation est difficile ».

Dernière priorité pour Loewenstein : les nouvelles technologies. « C’est un élément central pour un plan qui regarde à moyen et à long terme. Cela doit concerner la mobilité, les chantiers, l’offre de services. Il faut être au fait de l’évolution pour ne pas être largué ! ».