Le lobby féroce des Gafa contre le droit d’auteur
750 eurodéputés vont devoir se prononcer sur la directive « droit d’auteur », vitale pour la survie de la création et de l’édition en Europe. Se sont-ils fait rouler dans la farine ?


Pour ou contre la directive « droit d’auteur » ? Un brin rugueuse, la question n’est pas de nature à bousculer le quotidien de l’Européen lambda. Et pourtant, de mémoire d’eurodéputé, jamais un texte n’avait autant déchaîné les passions. Au point de provoquer un choc frontal entre deux conceptions diamétralement opposées du futur numérique du Vieux continent. Discutée depuis deux ans, l’idée semblait pourtant séduisante. « L’objectif de ce projet de directive », soutenait Maryia Gabriel, la Commissaire européenne à l’origine de l’initiative, consiste à « rééquilibrer un rapport de force entre auteurs et grandes plates-formes en ligne qui, trop longtemps, a été l’avantage des seconds ».

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Une fois de plus, les députés européens vont nous prouver qu'ils vivent hors sol, ne connaissent rien sur les sujets qu'ils traitent et se moquent éperdument des citoyens qu'ils sont censés représenter ! Comme lorsque, le vendredi matin lors des séances parlementaires, ils s'empressent d'aller voter, dès potron-minet, les listes de présence avant de rejoindre illico presto leurs circonscriptions électorales respectives, pour ne pas perdre un jeton de présence ! Dans le cas d'espèce, tous les fournisseurs de contenu intellectuel devraient unanimement, dans un mouvement structuré et cohérent, en fermant durant huit jours (ou plus si nécessaire), en accord avec leurs et en expliquant à leurs utilisateurs, leurs sites internet. Ce sont les fournisseurs de contenu qui doivent se révolter en accord avec leurs utilisateurs habituels. Si les parlementaires européens ne sont pas capables de défendre la création intellectuelle européenne, qu'ils aient l'honnêteté, à la prochaine visite de Trum à Bruxelles, de s'aligner, pantalons et slips baissés, le cul tourné vers la rue Belliard ! Un flic, un trou du cul; un flic, un trou du cul....
Produire de l’info de qualité, produire de la culture ou de l’art, cela a un coût, en travail notamment, même quand c'est gratuitement accessible. S’approprier ce travail d’autrui pour le diffuser gratuitement et réaliser en outre du bénéfice dessus, c’est du vol, rien d’autre. La « modernité » ne justifie pas tout. La « liberté » que les « militants du web » invoquent, c’est celle des poules face au renard dans leur poulailler.