Serena Williams: quand la belle histoire se transforme en tragédie
La Japonaise Naomi Osaka a créé l’énorme surprise d’écraser Serena Williams (6-2, 6-4) en finale de l’US Open, la privant du fameux record des 24 titres en Grand Chelem. Mais depuis ce samedi soir on parle, malheureusement, plus de Serena et de son nouvel incident avec l’arbitrage.

Peut-on être à la fois la plus grande championne de tennis de tous les temps et une énorme… mauvaise perdante ? Serena Williams a une nouvelle fois apporté sa réponse sur le plus grand court du monde.
Elle qui a été nourrie, depuis son enfance à Compton, à grands coups de cuiller de confiance en soi et de lutte pour vaincre toute adversité, n’a jamais goûté la contrariété. Pour être un monstre de sa discipline, dominant les décennies, jusqu’à ses 37 ans (elle les fêtera le 26 septembre), les mots « défaite » ou « contretemps » ont été bannis. Pour gagner, il faut refuser de perdre, au plus profond de soi-même. Ça semble logique, mais il y a une limite : le respect des règles et des adversaires. Une limite que Serena, enfant gâtée du tennis, a tendance à oublier. Surtout lorsque les enjeux sont énormes, la tension extrême et les émotions à fleur de peau. Maître du circuit WTA, l’Américaine l’est rarement de ses nerfs dans ces conditions.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir7 Commentaires
Le plus " tragique " dans cette affaire , c'est bien le titre de cet article , comme le fait remarquer , bien à propos , Monsieur Renard .
L'auteur, Yves, et les contributeurs José, Stéphane, et deux Philippe, tous des hommes, n'ont donc pas envisagé une seule seconde qu'en plus d'être mauvaise perdante, elle ait réellement pu ressentir une décision "sexiste" ? C'est curieux, la WTA l'a fait, elle...
Colère, violence, insultes, grossièreté Voilà l'image d'une "sois-disant" championne que, j'espère, on conservera d'elle. Petite, mesquine, prétentieuse, mauvaise perdante!
merci de réserver le mot tragédie à ce qui l’est vraiment dans l’actualité
Remarque brillante et pertinente. Sauf que de voir des millions de gains s'envoler paraît effectivement "tragique" pour des gens payés outrageusement pour... courir après une balle. Je me sens décidément de moins en moins chez moi dans ce monde.