La moitié des terroristes belges présentent un passé criminel
C’est le même constat pour les terroristes français.

Les criminels ont plus tendance à verser dans le terrorisme en Belgique et en France que la moyenne européenne, ressort-il d’une étude sur le « terrorisme de gangsters » en Europe, évoquée dans Het Laatste Nieuws mardi.
Depuis les attentats de novembre 2015 à Paris, la Belgique est considérée comme une plaque tournante pour le terrorisme de gangsters. Plusieurs personnages emblématiques dans les événements terroristes et originaires de Belgique présentent aussi un passé criminel. Longtemps, l’interrogation s’est posée si la caractéristique était propre à la Belgique ou si le phénomène était simplement placé sous la loupe.
Le think tank slovaque GLOBSEC offre une réponse à ce questionnement. L’organisation a mené l’enquête sur 225 terroristes de 11 pays et en a conclu que les Belges et les Français avaient deux fois plus souvent déjà été condamnés auparavant que la moyenne européenne.
L’explication de ce constat en revanche n’a pas encore été déterminée. Mais les chercheurs pointent l’importance des liens d’amitié lors de la formation de réseaux terroristes. Ce qui suppose qu’un ancien criminel en attire souvent en autre. Les liens par-delà la frontière franco-belge peuvent expliquer la prévalence de ces nationalités parmi les djihadistes au passé de criminels.
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