La détention préventive à domicile, une lutte contre la surpopulation carcérale?
De 8 à 13 % des prévenus placés sous mandat d’arrêt bénéficient d’un bracelet électronique. 308 personnes : c’est l’équivalent d’une prison moyenne. Mais le système est aussi critiqué.


Depuis l’entrée en vigueur en janvier 2014 de la loi permettant la détention préventive sous surveillance électronique, de plus en plus de détenus placés sous mandat d’arrêt ont pu bénéficier d’une détention à domicile sous bracelet électronique.
De plus en plus de bracelets. L’accroissement est spectaculaire. Si en 2014, seuls 64 préventifs s’étaient vus placer un bracelet électronique dans l’attente de leur comparution devant une juridiction de jugement, ils étaient 308 à la date du 4 mai 2018 (contre 212 six mois plus tôt). Selon la réponse apportée à une question parlementaire par le ministre de la Justice Koen Geens, ces 308 « préventifs sous surveillance électronique » représentaient 7,89 % des détenus préventifs qui forment 40 % de la population carcérale qui s’établissait au 20 août à 10.065 détenus.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire