Cyril Dion au «Soir»: «La rentabilité, si c’est pour se suicider collectivement, on s’en fout»
Cyril Dion donne une suite à « Demain », documentaire sur la transition écologique qui a marqué les esprits et connu un large succès populaire. Avec « Après Demain », il fait le point : les graines du changement ont-elles germé ?
Article réservé aux abonnésJournaliste au service Forum
Par Corentin Di Prima
Temps de lecture: 7 min
Demain, c’est loin, chantait le groupe de rap IAM. En 2015, le documentaire de Cyril Dion et Mélanie Laurent avait réussi un tour de force : toucher et secouer les consciences de centaines de milliers de spectateurs à propos des défis environnementaux de notre temps. Le film allait être diffusé à l’ONU, à la COP21, au parlement européen, dans toutes les écoles bruxelloises... Et générer des centaines de projets, inspirés de ceux présents dans le film qui, en Europe ou sur d’autres continents, tentent de tracer des voies pour un avenir soutenable. Trois ans plus tard, le vent d’optimisme levé par Demain a-t-il forci ? Les projets citoyens ont-ils prospéré ? Les petits ruisseaux sont-ils en passe d’alimenter une grande rivière de changement ? Cyril Dion a repris la route, en France, et un peu en Wallonie aussi, pour s’en faire une idée.
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Posté par Naeije Robert, vendredi 14 septembre 2018, 15:21
Tous les systèmes qui se sont attaqués à la recherche de la rentabilité sont rapidement devenus totalitaires et générateurs de pauvreté. Ce Monsieur Dion est sans doute bien intentionné, mais son discours fourmille de slogans, d'amalgames et de contradictions. Il est inadéquat. Le Soir lui accorde bien trop d'importance.
Posté par Francis Loicq, jeudi 13 septembre 2018, 22:39
Tout cela n'est pas un simple jeu de mot. C'est une "conjugaison" de l'urgence où nous met le néo libéralisme à le refuser de plus en plus.
Ceci par l'exercice d'initiatives citoyennes localisées qui soient plus visibles que tous les plans technocratiques étalés dans un temps qui nous échappe. Faute d'être une histoire, il n'est que de l'argent dont ne profitent que quelques centaines de milliers de très riches.
Allons ensemble au Ciné...
« Les quartiers populaires, ce n’est pas la misère. Ce sont les politiques publiques qui sont miséreuses », estiment les auteurs de cette carte blanche.
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Tous les systèmes qui se sont attaqués à la recherche de la rentabilité sont rapidement devenus totalitaires et générateurs de pauvreté. Ce Monsieur Dion est sans doute bien intentionné, mais son discours fourmille de slogans, d'amalgames et de contradictions. Il est inadéquat. Le Soir lui accorde bien trop d'importance.
Tout cela n'est pas un simple jeu de mot. C'est une "conjugaison" de l'urgence où nous met le néo libéralisme à le refuser de plus en plus. Ceci par l'exercice d'initiatives citoyennes localisées qui soient plus visibles que tous les plans technocratiques étalés dans un temps qui nous échappe. Faute d'être une histoire, il n'est que de l'argent dont ne profitent que quelques centaines de milliers de très riches. Allons ensemble au Ciné...