Il y a dix ans, Lehman Brothers déclenchait la crise financière
Il y a dix ans, la faillite de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers transformait la « crise des subprimes » en ouragan qui faillit emporter le système bancaire des deux côtés de l’Atlantique. L’on y a vu – et l’on y voit encore – une « crise américaine ». Trop facile…


La crise couvait depuis un peu plus d’un an. Mais, en ce dimanche 14 septembre 2008, alors que les autorités américaines étaient au chevet des banques d’affaires Merrill Lynch et Lehman Brothers, le monde ne se doutait pas que la tempête était sur le point de se lever. Qui, en effet, aurait cru que l’Oncle Sam laisserait tomber l’une des grandes enseignes de Wall Street ?
L’erreur – car c’en était une – déchaîna les éléments, qui ont manqué faire chavirer le système bancaire et financier des deux côtés de l’Atlantique. « La pire crise financière de l’histoire mondiale, Grande dépression comprise », dira plus tard Ben Bernanke, qui présidait alors la Réserve fédérale, la banque centrale des États-Unis.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Quant au sinistre Paulson, qui était un des pontes de "Morgan Stanley" avant d'occuper le poste de ministre des finances de Busch, et qui vouait une haine féroce à l'encontre de l'ex concurrent "Lehmann brothers", il n'a évidemment rien fait pour ralentir la chute du château de cartes , que du contraire alors que l'assureur AIG, qui connaissait au moins des difficultés comparables à été sauvé par le contribuable américain à coups de milliards de dollars...
"la crise financière de 2008 n’est pas une crise américaine ou une crise de la finance anglo-saxonne, dont l’Europe aurait fait les frais" vraiment ?
Et au final c'est l'Europe qui a payé une partie des déboires des Etats Unis. Merci les amis requins.
Combien de ces irresponsables cupides ont étés réellement punis ( il aurait fallu en pendre quelques uns pour leur faire passer l’envie de recommencer ). Qu’on fait les gouvernements pour empêcher que cela ne recommence, au lieu de profiter que le système bancaire avait le couteau sur la gorge et imposer des règles strictes , on s’est contenté de mesurettes. Aïe pour la prochaine