La précarité, frein majeur à la formation
Le ministre Gosuin a commandé une étude sur les raisons des abandons de formations chez les chômeurs. Les conclusions pointent l’importance de la précarité. La dégressivité accrue des allocations de chômage risque de renforcer cet obstacle au retour à l’emploi.


Dégressivité. Cet été, à l’occasion du « jobs deal » conclu entre les partenaires de la majorité fédérale, le mot a été lâché. La « suédoise » entend répondre aux pénuries de main-d’œuvre pour certains métiers en accentuant la dégressivité des allocations de chômage.
Le principe serait le suivant : augmenter l’indemnité versée en début de chômage puis l’abaisser progressivement afin d’inciter le demandeur d’emploi à retrouver du boulot rapidement. Une vision contestée de la politique de l’emploi (lire ci-dessous). Et qu’une nouvelle étude commandée par le ministre bruxellois de l’Emploi, Didier Gosuin (Défi), vient encore fragiliser.

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