Prix de l’immobilier, pénurie de logements: Airbnb menace les centre-villes
La spéculation générée par l’expansion de ces hébergements pourrait créer une pénurie de « vrais » logements.

Cinq millions de logements à travers le monde, 10 % du marché touristique mondial. Airbnb a révolutionnné la manière de se loger lors d’un voyage à l’étranger. Mais en faisant exploser le nombre d’hébergements de courte durée disponibles sur le marché, la société américaine a contribué à modifier le visage des villes. Amsterdam, New York, Paris, Londres, Berlin ou Rome alertent à l’abandon des centres par leurs habitants, à une hausse des prix de l’immobilier urbain, à la spéculation renforcée et à un début de pénurie de « vrais » logements.
A Bruxelles, la tendance préoccupe aussi. Au total, Airbnb revendiquait à la fin juillet 7.900 annonces disponibles dans la Région pour un peu plus de 20.000 en Belgique.
C’est que monnayer son bien sur une telle plate-forme rapporte plus que de signer un bail de 3 ans en bonne et due forme.
L’immobilier n’a pas encore flambé pour autant, mais Bruxelles fait, jusqu’ici, figure d’exception. A Berlin, les prix ont fait un bond de 30 % ces 5 dernières années, là où dans notre capitale, le coût moyen d’un appartement à la vente n’a progressé que de 6 % sur la période.
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