Aux abords du parc Maximilien, la tension est tangible
Lundi matin, une patrouille de police s’est présentée au parc Maximilien pour demander aux migrants qui y passent la nuit de quitter les lieux. Un homme – un Belge d’origine égyptienne – s’est énervé et a blessé un policier à l’aide d’un couteau. La police a riposté.


Au milieu du parc Maximilien à Bruxelles, entre la gare du Nord et Tour &Taxis, sur le coup de 10 heures ce lundi, une dizaine de jeunes hommes jouent au football sur le terrain synthétique. A quelques mètres de là, une dizaine d’Erythréens discutent. Dans le calme. Tandis qu’une famille, en provenance du centre de la porte d’Ulysse, déballe son baluchon sous l’œil de la mère de famille occupée à donner le sein à son bébé. Une journée comme les autres dans ce parc devenu depuis de longs mois le symbole bruxellois de la crise migratoire.
Aux abords du parc pourtant, les signes tangibles d’une certaine tension sont encore visibles. Plusieurs véhicules de police sont stationnés tandis que des agents montent la garde aux différentes entrées du site. Sur le trottoir de la chaussée d’Anvers, des paravents floqués du logo de la police obstruent la vue et témoignent de la scène violente qui s’est déroulée une heure plus tôt.

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