Ras-le-bol des profs d’unif: «Ce n’est pas le taux d’échec qui a augmenté, c’est le temps de réussite», réagit la FEF
Le président de la Fédération des étudiants francophones (FEF) s’est dit ravi que les enseignants s’intéressent au sort des étudiants.

Interrogé sur La Première, Maxime Michiels a réagi à la lettre ouverte écrite par 400 professeurs au ministre de tutelle Jean-Claude Marcourt. Il s’est dit ravi que les professeurs s’intéressent à leur cas « avec six ans de retard ».
Dans leur lettre, quatre cents professeurs issus de toutes les universités francophones dénoncent les effets indésirables de la réforme de l’enseignement supérieur intervenue en 2014 avec le « décret Paysage ». Ils pointent du doigt la règle des 45 crédits sur 60 à valider pour passer de première en deuxième et donc la suppression de la notion d’année d’études. Selon les signataires, cette situation entraîne son lot des dérives : entre autres, un sentiment erroné de réussite, l’impression de liberté totale dans l’organisation du parcours et la dévalorisation des diplômes.
Pour le président de la FEF, « le taux d’échec n’a pas augmenté, c’est le temps de réussite qui augmenté ». Et Maxime Michiels d’enchaîner sur le coût que cela engendre.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
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Posté par Soutmans Philippe, mercredi 19 septembre 2018, 15:59
Plus de commentairesEn n'oubliant, cher Maxime, l'exclusion en bout de courses par la non finançabilité des étudiants qui prolongent trop longtemps leurs études et donc s'excluent (pour 5 ans) de l'enseignement supérieur! A chiffrer évidemment, 6 ans après la mise en oeuvre du décret... ce peut être une bonne échéance.