Pourquoi Porsche a-t-il décidé de sortir du diesel?
Porsche a annoncé dimanche devenir le premier constructeur automobile d’Allemagne à sortir du diesel, et ce trois ans après la découverte de l’escroquerie des moteurs truqués orchestrée par le géant Volkswagen.


Le constructeur automobile indique vouloir se concentrer sur les moteurs essence et hybrides ainsi que dès 2019 « sur des véhicules électriques purs ».

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
La technologie AdBlue permet de réduire drastiquement , si pas de tolatement neutralise ces particules nocives pour la santé. Ce sont les diesels propres. Donc, oui, le diesel a encore un avenir.
Cette disgrâce du diesel a poussé bon nombre de constructeurs à accélérer... qui relit vos articles ???
Pourquoi Porsche a-t-il décidé de sortir du diesel? Pourquoi plutôt Porsche a-t-il commencé à en vendre voici quelques années, dans des consternantes Volkswagen Touareg maladroitement maquillées en voitures "de sport". Juste retour aux sources de l'ADN de la marque, Ferdinand et Ferry doivent sourire dans leurs tombes.
Paradoxalement, de nombreux constructeurs ont aussi arrêté la production de véhicules hybrides, à l'instar de BMW dont la fabuleuse 330e a disparu du catalogue. L'explication est fiscale: ces véhicules sont onéreux car ils disposent en fait de deux moteurs (l'un électrique, l'autre thermiques, souvent montés en série) et donc uniquement justifiables économiquement lorsqu'ils bénéficient d'atout fiscaux (e.g. déductibilité des véhicules de société). Hors depuis la norme WLTP, les conditions de tests (distances plus longues et certaines partie du trajet à "plein pot") ne permettent plus d'obtenir les taux CO2 qui donnait l'accès au sésame fiscal. C'est dommage car les plugin hybrides, bien utilisés, permettait à un conducteur consciencieux se situant dans la norme belge journalière des trajets domicile-lieu de travail, de rouler en 100% électrique tout en disposant de l'autonomie requise pour de rare déplacements plus long le week-end et en vacances. A terme, si l'on pense au "pur électrique", les systèmes de taxation sur le carburant actuels ne tiendront plus la route pour financer le réseaux routiers car - contrairement au diesel versus le mazout de chauffage - il n'est pas possible de "teindre les électrons en rouge". Il faudra être créatif pour trouver de nouveaux modes de taxation justes. Cela passera certainement par la remontée de donnée "réelles", ce qui posera indubitablement un débat sociétal sur les données qu'il est raisonnable de partager en terme de vie privée (car l'algorithme idéal nécessiterait de faire remonter les traces exactes des déplacements ainsi que les chiffres de consommations/émission associés).