«L’hiver tombe toujours au même moment». Proverbe belge, surréaliste
Voici la chronique de notre éditorialiste en chef parue ce matin dans « De Standaard ». Le journal flamand donne deux fois par mois la plume et un espace d’expression à notre journaliste.


L’hiver tombe toujours au même moment ». Méditez bonne gens ! Cette phrase digne d’un philosophe chinois est la seule certitude professée à ce stade par la libérale Marie Christine Marghem. La ministre de l’Energie en a peu d’autres à servir aux citoyens qui pourtant s’interrogent avec une anxiété croissante : aurai-je froid cet hiver ? Ma facture d’électricité va-t-elle étrangler mon budget ? Sur le premier point, le mystère est toujours absolu, sur le second par contre, le doute est de moins en moins permis.
Il est cependant un autre proverbe, bien belge celui-là, que la ministre devrait méditer : « Les élections communales auront lieu le 14 octobre ». Et là, c’est l’électeur qui pourrait faire payer très cher aux responsables politiques ce fiasco énergétique qui s’impose à eux.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
Comme l'écrit si bien madame Wafellman, on se demande à quoi cela sert d'allez voter ? Après les élections ,commence le temps de celui a qui se déshabille le plus pour être dans le groupe des ELUS pour six ans, surtout bénéficier de tout les immenses avantages ,honneurs, petit cadeaux, passe droit, place privilégiées et j'en passe de la fonction !!!!
Marghem : comme une poule sans tête qui court au milieu de la route ?
De toute façon l'électeur n'a rien à dire ! Après la pose du geste symbolique de devoir aller voter, tous les politiques élus, retourneront leur veste ou baisseront leur pantalon/jupe et feront des compromis(sions) pour être au pouvoir ne tenant nul compte de nos votes. Alors, Marghem or not Marghem, cela a finalement une importance toute relative quant au fond du problème de l'approvisionnement en énergie.
Bonjour Béatrice. Bel édito que vous avez rédigé là. Toutefois, vous avez écrit: " Et là, c’est l’électeur qui pourrait faire payer très cher aux responsables politiques". Figurez vous que je n'en suis pas persuadé du tout. Marghem si, les autre ça reste à voir.
Coupez donc des secteurs entiers d'électricité et vous allez voir que la suédoise, dans son ensemble sera largement et lourdement conspuée. La vérité, c'est que nous sommes tous des consommateurs et que personne ne supportera telles coupures. La vérité encore, c'est que ce gouvernement n'est pas seul responsable de la pénurie qui s'annonce, mais que le fait qu'il aie été incapable de produire des choix d'avenir depuis quatre ans alors qu'il était moins une lors de sa formation, le condamne, sans discussion possible! La suédoise, sur l'environnement, la mobilité et la pollution, c'est soit le non choix, soit le choix d'arrière garde. Il est donc juste qu'il paie et la pénurie d'éléctricité, et les bouchons interminables, et les pics de pollutions. Et le mieux, ce serait qu'enfin les électeurs comprennent que ces sujets ont au moins autant d'importance que leur grotesque obsession de la question migratoire!