Élections 2018: en Flandre, un quart des primo-électeurs souhaitent un régime autoritaire
Ces jeunes électeurs ne considèrent pas que la démocratie est la meilleure forme d’État.

Plus d’un quart (26 %) des électeurs qui voteront pour la première fois le 14 octobre prochain en Flandre ne considèrent pas que la démocratie est la meilleure forme d’État mais lui préféreraient un dirigeant autoritaire, ressort-il lundi d’une enquête de la VRT.
En chiffres absolus, ce taux représente quelque 360.000 jeunes de 18 à 23 ans.
Plus de la moitié (54 %) des primo-électeurs ne se disent que peu ou pas intéressés par la politique. La proportion de ceux qui le sont est plus élevée (57 %) chez les « nouveaux Flamands », qui se montrent aussi les plus actifs politiquement ou socialement.
L’environnement, la sécurité, la pauvreté et l’immigration sont les thématiques qui préoccupent le plus les jeunes électeurs. Mais les deux tiers d’entre eux (66 %) considèrent que les responsables politiques n’écoutent la population qu’à l’approche des élections. Les principales sources d’information des jeunes électeurs restent leurs parents, les médias sociaux, les sites internet des partis et les informations télévisées.
L’enquête de la VRT a été menée du 4 mai au 5 juin derniers auprès d’un échantillon représentatif de 868 jeunes.
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir37 Commentaires
-
Posté par Van Obberghen Paul, lundi 1 octobre 2018, 11:31
-
Posté par c001243, lundi 1 octobre 2018, 9:38
Plus de commentairesIl serait intéressant de comparer ces chiffres avec ceux des francophones de Belgique, s'ils existent. La tentation totalitaire est récurente dans la civilisation, et s'accroit naturellement en période de troubles, comme aujourd'hui. Il est paradoxal de constater que l'Homme peux se battre avec force pour conquérir sa liberté, mais lorsqu'il l'obtient enfin il est prêt à l'abandonner à la moindre occasion. Ceux-là n'ont pas vécu les périodes pendant lesquelles nous étions privés de nos libertés démocratiques, ou n'ont pas vécu dans les pays où c'est encore le cas. Ils ne comprennent donc pas à quel point cette liberté est précieuse et ne comprendrons vraiment que lorsqu'ils en seront privés. Il y a clairement un travail d'éducation important qui reste à faire.
On est mal barré...