Grand baromètre: la N-VA poursuit sa chute
Le Grand baromètre Le Soir - RTL Info - Ipsos confirme un déclin, inattendu, du parti nationaliste qui descend à 25 % des intentions de vote.

Le malaise s’installe à la N-VA: le parti descend à 25% des intentions de vote (–1,5 point par rapport au Grand baromètre de juin). Après avoir atteint un record en mars dernier, où les nationalistes pointaient à 31,3%, le déclin, inattendu, a commencé en juin (26,5%). Il semble à présent que la chute n’est pas enrayée. Il est possible que l’affaire Schild & Vrienden, où des membres du parti ont été associés à des forums racistes ait pu jouer.
Heureusement pour les ténors du parti, ce déclin ne se répercute pas sur les cotes de popularité individuelles. Ainsi, Theo Francken reste la personnalité préférée des Flamands, et Bart De Wever conserve sa troisième place. Entre les deux, c’est le Premier ministre, Charles Michel qui occupe la deuxième position.
En revanche, le CD&V reprend des plumes: il passe de 15,3 à 17,2%. On remarquera aussi la grande forme des verts flamands, troisième parti à 14,1%, et la remontée du Vlaams Belang, à 11,3%.
Le trio de tête wallon: PS, MR, PTB
En Wallonie, le PS reste en tête et stable à 23,6%, bien loin cependant des 32% obtenus aux élections législatives de 2014. Mais 3 points devant le MR (20,6%), qui reste 5,2% en dessous de son score de 2014 et n’arrive donc pas à décoller malgré son entrée au gouvernement wallon voici plus d’un an.
Derrière les deux grands partis, c’est le PTB qui décroche la 3e place, mais à bonne distance, se situant à 13,1%. Bien en deçà, donc, des 18,9% qu’on lui prédisait voici dix mois. Puis viennent Ecolo (10,9%) et le CDH (10,1%), dans un mouchoir, le premier en baisse, le deuxième en (légère) hausse.
Quant à Défi, son ancrage au sud du pays semble se confirmer, avec 6,9%, soit son meilleur résultat depuis le scrutin de 2014 (où il n’avait obtenu que 2,4%).
Et le président Olivier Maingain parvient même à se hisser à la 3e place des personnalités politiques les plus populaires, ex aequo avec Didier Reynders (MR). Les socialistes Paul Magnette et Elio Di Rupo (qui gagne une place) occupant respectivement les première et deuxième marches du podium (mais avec 8 points d’écart entre eux).
Bruxelles: Défi gravit les échelons
Ceci est un sondage. Prudence. Et néanmoins quelques leçons. La première: Défi croît sur son terrain de prédilection, bruxellois donc. Le parti refondé par Olivier Maingain (ex-FDF, Défi a vu le jour fin 2015) s’impose à la deuxième place au classement, derrière le MR, qui, avec 19,5%, n’est pas loin devant.
Légèrement en hausse (0,5%), mais loin de leur score de 2014, les socialistes sont, eux, doublés par Défi. Derrière, avec 13,1%, Ecolo fait mieux qu’aux élections de 2014 (+2,6%). Quant au CDH, il perd 1,1% des intentions de vote par rapport à juin dernier, et se maintient tout juste au-dessus de la barre symbolique et fatidique (pour obtenir des sièges) des 5%. Enfin, le PTB recule un chouïa (0,5%) par rapport à juin, mais confirme son implantation bruxelloise.
Côté flamand, la N-VA trône. On vous passe les conséquences si cela devait se vérifier en mai 2019. Un petit détour par les voix de préférence donne à revoir le trio de tête: Olivier Maingain, Didier Reynders, Paul Magnette dans l’ordre.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir26 Commentaires
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Posté par Brasseur Michel, jeudi 4 octobre 2018, 20:53
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Posté par Claeys Alain, jeudi 4 octobre 2018, 20:29
Plus de commentairesY a pas une erreur? Le seul type de gauche (pâle, j'en conviens) dans le trio de tête bruxellois serait Magnette? Il n est plus Wallon cet oiseau-là?!
Il est temps que les électeurs se rendent compte des véritables buts de la NVA : annexer Bruxelles à la Flandre, scinder le pays, et faire de la Flandre une quasi dictature. Riez, riez, bonnes gens, on en reparlera !