Au Québec, le joual prend l’accent de l’immigration
Le parler traditionnel des Montréalais a beaucoup évolué ces dix dernières années au contact des migrants.

Depuis Montréal
Il existe un pays, le Québec, où les blasphèmes, les tabernacles (prononcez Tabernak), calices et autres osties sont le quotidien des expressions parlées. C’est dans La Belle province que les Québécois parlent le joual. Le mot « joual », qui signifie « cheval », serait né dans les années 1950. Il a été popularisé par l’écrivain québécois Michel Tremblay dans sa pièce de théâtre Les belles-soeurs. Au Québec, on parle traditionnellement un français mâtiné d’anglais et des très nombreuses langues amérindiennes. « Tires-toi une bûche, mon chum (prends une chaise, mon ami) », disait récemment une quadra québécoise dans un bar montréalais.

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