Que pèsent les «élans du cœur» aux yeux de la justice?
Une mère qui envoie de l’argent à son fils parti se battre en Syrie. Des citoyens qui hébergent illégalement des migrants. Des faits sans rapport et de gravité différente, mais qui ont le même ressort : la compassion. Une notion juridiquement friable…


Véronique Loute, la mère du djihadiste belge Sammy Djedou, a une nouvelle fois été entendue par la juge belge en charge du dossier des attentats de Paris. L’argent qu’elle avait envoyé à plusieurs reprises à son fils parti combattre en Syrie – 65.000 euros en plusieurs virements, jusqu’en mars 2015 – aurait en effet pu servir à financer les attentats de Paris, dont Djedou pourrait être un des cerveaux.
Pour sa défense, Mme Loute a toujours expliqué qu’elle envoyait l’argent à son fils, « et uniquement à lui », « pour qu’il puisse subvenir aux besoins de sa famille, de sa femme et de ses deux enfants ». Et de préciser : « Jamais je n’ai envoyé d’argent en me disant que c’était pour acheter des armes ou pour financer des attentats »…

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