Formation des enseignants: des études de minimum 4 ans et passage à l'université pour tous
Après d’interminables négociations, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est mis d’accord sur le décret réformant la formation initiale des enseignants. Dorénavant ce sera au minimum 4 ans pour tout le monde. Pour tout le monde aussi un passage en haute école et à l’université, même pour l’instit maternel. Le Parlement s’emparera de la matière dès la semaine prochaine.


Pas d’amélioration substantielle de notre système éducatif – donc des résultats de nos élèves – sans une nouvelle ambition pour la formation des enseignants. Ce postulat, au cœur de nombreuses études scientifiques, figure également parmi les « conditions indispensables » à la mise en œuvre du Pacte pour un enseignement d’excellence. C’est également ce postulat qui a amené deux gouvernements PS-CDH successifs à préparer une des réformes les plus fondamentales dans le secteur : une refonte complète de la formation initiale des enseignants. Après des centaines d’heures de concertations et négociations, le ministre Marcourt dépose cette semaine sur la table des parlementaires « le » décret attendu par tout un secteur depuis de longues années. En voici, en primeur, les détails les plus importants.
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"La logique s’inverse pour la section 4 : les universités resteront référentes et prendront à leur charge l’essentiel de la formation mais les hautes écoles apporteront leur expertise pédagogique par exemple".Quelle expertise pédagogique? Le ministre ne semble pas connaître le climat des HEP où les profs matières sont en opposition permanente avec les diktats inadéquats des psycho-pédagogues qui ne connaissant rien aux maths et aux sciences imposent ,aux étudiants, des soi-disant "nouvelles pédagogies" fantaisistes pour des matières scientifiques, basées sur le ludiques, les analogies avec le soi-disant monde réel mais en totale opposition avec l'exigence conceptuelle et de rigueur de ces matières! En délibés, des profs de maths ou de physique sont "obligés" de laisser passer des élèves qui ont 8/20 et qui ne maîtrisent pas les matières simplement parce que les psycho-pédagogues estiment qu'ils donnent de leçons "amusantes" et qu'ils ont des rapports de stages dithyrambiques rédigées par des directeurs de stages qui, parfois, n'ont même pas écouté la leçon! Les profs matières mesurent la gravité de mettre devant les élèves des profs qui ne connaissent pas les matières! FAUX, EXGERE, MEPRISANT? Souhaiteriez que vos enfants aient ces enseignants?Demandez aux parents qui lisent les cours de leurs enfants, aux profs matières de HEP, qui pourraient s'exprimer sous couvert d'anonymat! Ambiance!!!
De l'art d'utiliser un fusil de chasse pour tuer un moustique ...
Je ne puis hélas qu'approuver tout ce qui vient d'être écrit dans ce forum. Démagogie et interventionnisme forcené de l'Autorité touche-à-tout qui mène à abaisser le niveau de la mer pour rehausser les montagnes! Prof. Em. Jacques Poupaert, UCLouvain.
"En clair, l’instituteur partagera une même base avec les professeurs du secondaire (formation didactique, pédagogique, recherche en éducation…) mais aura une formation multidisciplinaire".Quelle recherche sérieuse en éducation peuvent faire des instituteurs et des régents? Les "recherches" en éducation, c'est quoi? De manière concrète? D'après ce que j'ai lu ces dernières semaines, c'est notamment de faire des enquêtes pour établir que les filles pouvaient faire des maths aussi bien que les garçons? Quel est l'intérêt de cette évidence : selon les neurosciences, il n'y a pas de différences entre la structure intrinsèque des cerveaux de filles et de garçons .Ces soit-disant recherches sont de évidences.J"ai lu une "publication" d'une régente en maths qui mettaient dix pages à résoudre une équation du premier degré à une inconnue!Cela a provoqué l'hilarité chez tous les profs de maths et de physique auxquels je l'ai renseignées,. Quelle recherche peut)on faire quand rien dans rien!
Marie, que faites-vous dans l'enseignement si vous êtes capable d'un tel mépris, d'une telle condescendance, d'une telle suffisance ? A mettre en rapport avec ceux de M. Marcourt quand il parle choix par dépit et non pas vocation. La vocation, la compétence seraient-elles l'apanage des seuls universitaires ?