Raphaël Glucksmann, essayiste: « Le macronisme est un vide intersidéral »
Pour Raphaël Glucksmann, plutôt que de dresser des listes de « réacs », les progressistes devraient retourner dans les endroits qui étaient des terres acquises la gauche et qui lui sont aujourd’hui toutes hostiles.


Raphaël Glucksmann avait à peine dix ans quand le mur de Berlin vola en éclats. Le monde semblait réconcilié, l’Histoire achevée. La démocratie était appelée à s’étendre sur l’ensemble du globe, la mondialisation à rapprocher les hommes. Funeste torpeur : aujourd’hui, le populisme et le repli sur soi règnent un peu partout en maîtres.
La « génération Erasmus » – ces jeunes gens instruits, nomades, qui ont souvent le cœur gauche – a la gueule de bois, pour reprendre le titre d’un de ses essais précédents. Mais Raphaël Glucksmann se refuse à verser dans l’aigreur ou le cynisme. Dans son nouvel ouvrage, Les Enfants du vide, qui vient de sortir chez Allary Éditions, plutôt que de se borner à dresser des listes de réacs et de traîtres, il tente de comprendre pourquoi, depuis une dizaine d’années au moins, élection après élection, la gauche progressiste vole d’échec en échec un peu partout en Europe. Il avance aussi, en homme de gauche, quelques idées pour remonter la pente.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
"vide intersideral", typique des beaux parleurs de notre époque qui doivent surtout trouver le terme qui épate et faire les titres de journaux. A chacun so bla-bla.