Accueil Monde Proche-Orient

Affaire Khashoggi: comment Erdogan pourrait profiter de la crise

En exerçant une pression constante par le biais de fuites dans la presse, Ankara a maintenu l’attention du monde sur la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi et a contraint Riyad à reconnaître sa mort. Une fois de plus, Recep Tayyip Erdogan cherche à transformer une crise en opportunité.

Article réservé aux abonnés
Temps de lecture: 4 min

Dans la nuit de vendredi à samedi, Riyad a reconnu l’évidence : le journaliste Jamal Khashoggi, entré le 2 octobre dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul et que personne n’a vu ressortir, est mort derrière ses murs à la façade jaunie.

La suite des « aveux » saoudiens exempte la famille régnante de toute responsabilité. Ils évoquent une « bagarre », une « rixe à coups de poing » entre le journaliste et « les personnes qui l’ont reçu », la mort du premier et la « tentative » des secondes pour « dissimuler » leur méfait. Un accident regrettable, en somme, sanctionné par le limogeage de deux hauts responsables et l’arrestation de 18 suspects.

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

1 Commentaire

  • Posté par Dechamps Pascal , dimanche 21 octobre 2018, 21:34

    Erdogan se rachète une virginité. La lira Turque va remonter... Cela dit, comment se fait-il que quinze barbouzes saoudiens aient pu débarquer aussi facilement à Istanbul ?

Aussi en Proche et Moyen-Orient

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs