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Affaire Khashoggi: l’aura du prince héritier en déliquescence

Alors qu’il cumule l’essentiel des pouvoirs à Riyad, le prince héritier Mohamed Ben Salmane (MBS) est pointé du doigt dans l’affaire de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Au point de mettre son destin royal en cause ?

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 5 min

Trois semaines infernales. Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohamed Ben Salmane vient de passer la période la plus pénible de sa vie. Et rien ne dit qu’elle a pris fin. Tout a commencé le 2 octobre dernier, lorsque la nouvelle s’est propagée de la « disparition » du journaliste saoudien exilé Jamal Khashoggi alors qu’il effectuait une visite dans le consulat de son pays à Istanbul. Depuis, les choses sont allées de mal en pis. Au point que d’aucuns, au Moyen-Orient comme en Occident, se demandent si « MBS », comme on surnomme celui qui préside aux destinées de l’Arabie saoudite à la place de son père, souverain âgé et souffrant, reste encore l’homme de la situation.

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