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Ryanair : le goût amer d’une victoire sociale

Il a fallu que les choses s’enveniment, qu’il y ait des grèves, des vols annulés, pour que les responsables politiques, en Belgique comme à l’Union européenne, finissent par se déclarer en faveur du respect du droit social.

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Journaliste au service Economie Temps de lecture: 2 min

Fin des années ‘90, la Belgique a accueilli la première base «continentale» du réseau de Ryanair, à Charleroi Airport, marquantainsi le début d’une véritable success story qui pèse aujourd’hui plus de 8 millions de passagers par an (Brussels Airport compris) et plusieurs centaines d’emplois. Vingt ans plus tard, les syndicats européens, Belgique dans le trio de tête, viennent de contribuer à donner à la compagnie irlandaise, la dimension européenne qui lui faisait défaut, celle du droit (du devoir?) social. Première compagnie du continent, dégageant largement plus d’un milliard d’euros de bénéfice par an, Ryanair fignolait entre les droits et lacunes des différents pays pour «optimaliser ses bénéfices», là où ses concurrentes respectaient une sorte de bon sens évident: appliquer le droit social des différents pays où on déploie ses activités. Comme on respecte le code de la route des pays où on se déplace.

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